De façon générale, la Basse Côte-Nord du Québec est une des régions au monde qui bénéficie du plus fort potentiel en termes d’énergie éolienne.
Les vents y atteignent une vitesse annuelle de 8,5 à 9,9 m/s sur de très vastes superficies. Innu Ahini souhaite entreprendre avec la collaboration des élus de Uashat Mak Mani-Utenam un vaste développement éolien pouvant déployer 200 MW de puissance installée de source éolienne à proximité d’un bassin de régulation rattaché aux installations d’Hydro-Québec.
Innu Ashini pense obtenir d’HQ un tarif préférentiel compte tenu du Plan Nord et de sa perspective de développement de la Côte-Nord. Innu Ashini souhaite aussi contribuer au développement social et économique des onze communautés Innues. Ce projet commun, piloté par Uashat Mak Mani-Utenam, pourrait bien constituer le fer de lance du développement d’une nation trop longtemps cantonnée dans l’indigence des «réserves », la version québécoise des « bantous » sud-africaines.
Même la Haute-Côte-Nord, notamment près des centrales Bersimis d’Hydro-Québec (Pessamit), offre à la fois un potentiel intéressant et une proximité des lignes de transport, en plus de réservoirs qui peuvent assurer une certaine régulation.
Innu Ashini pense réaliser en 4 à 5 ans, à l’est de Sept-Iles, un premier vaste projet éolien à moins de 10 cents du kilowatt.
Divers sites sont à l’étude, notamment à 125 km au Nord de Havre-St-Pierre, où il serait envisageable d’aller chercher graduellement jusqu’à 2000 MW d’énergie éolienne rattachable au réseau qui sera en place dans quelques années.
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