Les petites communautés isolées sont le plus souvent desservies par des groupes électrogènes qui consomment des quantités effarantes de combustible diesel.

Des éoliennes de petite puissance ont la capacité de desservir économiquement ces communautés tout en générant moins de gaz à effet de serre et en préservant l’environnement, pourvu que la distance d’installation de ces grands « moulins à vent » soit assez grande pour minimiser le bruit généré.

De façon générale, la Basse Côte-Nord du Québec est une des régions au monde qui bénéficie du plus fort potentiel en termes d’énergie éolienne.
L’idée est de faire bénéficier les communautés innues et non-innues de cette ressource largement à leur portée. Les vents de la région de Pakua Shipi atteignent une vitesse annuelle de supérieure à 8,0 m/s.

Innu Ahini souhaite participer aux efforts des élus de Pakua Shipi en vu de déployer une puissance installée de source éolienne raisonnable et facilement intégrable à la grille locale d’Hydro-Québec. Le Conseil de bande a déjà eu des assurances quant à un tarif préférentiel, compte tenu du Plan Nord et des perspectives de développement de la Côte-Nord.

Innu Ashini souhaite ainsi contribuer au développement social et économique de Pakua Shipi, de St-Augustine et de la communauté voisine d’Unamen Shipu (La Romaine).

Innu Ashini pense réaliser en 4 à 5 ans, à l’est de Sept-Iles, un premier vaste projet éolien à moins de 10 cents du kilowatt.

Divers sites sont à l’étude, notamment à 125 km au Nord de Havre-St-Pierre, où il serait envisageable d’aller chercher graduellement jusqu’à 2000 MW d’énergie éolienne rattachable au réseau qui sera en place dans quelques années.