En matière d’exploration minière, le Nitassinan offre un excellent potentiel autant pour les métaux usuels que pour les métaux précieux. Il est l’hôte de gisements de fer, de fer et titane et de silice et recèle plusieurs indices et gîtes de cuivre, de nickel, d’uranium, de terres rares et quelques indices d’or.
Le Nitassinan présente également un bon potentiel pour les minéraux industriels. La région renferme des indices et gîtes de graphite, d’apatite, d’ilménite, d’hématite, de lithium, de magnétite, de mica, de feldspath, de quartz et de disthène/kyanite. On y trouve également des indices de barytine, de béryl, de grenat, de fluorine, de calcite, de zéolite, de wollastonite ainsi que des dépôts détritiques de zircon, d’ilménite et d’ocre.
Le Nitassinan offre en outre un excellent potentiel pour la production de pierre concassée et la pierre industrielle. Des dépôts importants de silice et de dolomie ont été découverts dans les années 70 et 80. Plus récemment plusieurs gîtes ont été mis au jour près de Fermont et de Havre-Saint-Pierre. La région compte plusieurs sablières et gravières. On y trouve aussi des tourbières. La division Sogevex de Tourbières Premier est l’un des plus importants producteurs de tourbe au Québec.
Innu Ashini entend développer, de concert avec les communautés innues et non-innues et les investisseurs intéressés, le plein potentiel d’un territoire deux fois grand comme le Portugal.
Des ententes sont discutées avec quelques grandes compagnies québécoises d’exploration de même qu’avec des entités internationales disposant de capitaux colossaux de façon à assurer un financement de base à Innu Ashini.
Des participations sont négociées dans des indices connus et Innu Ashini entend jalonner plusieurs « prospects » identifiés tant par des prospecteurs privés que par des organisations rattachées aux Innus.
